«L’année de mes huit ans, le verglas s’empare de l’hiver et de la mort de mon grand-père. La première personne de mon entourage qui meurt. De ses funérailles, il ne me reste que la fraîcheur surréelle de sa joue, l’odeur accablante de l’encens et les pleurs de ma sœur à l’église, terrorisée par le son vertical de l’orgue.»
«Je vais retirer quarante dollars qui se transforment en six bouteilles. Je fulmine. Pas de pourboire ce soir. Pour faire passer la colère et les calories, je danse comme je n’ai jamais dansé, férocement.»
Fanie Demeule, Déterrer les os. Roman, Québec, Hamac, 2016. Édition numérique.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
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