«J’allais à la fenêtre, j’espionnais le silence de la nuit, cherchant entre les ombres les chiens enragés, les chaînes et les fantômes qui avaient troublé les tournées nocturnes de mon frère Vincenzo. Mais je ne voyais que des chats et quelques jeunes gens, cigarette à la bouche. Alors je me cachais derrière la porte de la chambre de papa et de maman, et quand il me semblait entendre un bruit, je tendais l’oreille et je retenais ma respiration.»
P.-S.—Avec un zeugme en prime.
Rosa Ventrella, Une famille comme il faut. Roman, Paris, Éditions Les escales, 2019, 282 p., p. 125. Traduction d’Anaïs Bouteille-Bokobza.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.