On le sait : pour prendre langue, il suffit parfois de se tirer une bûche.
Dans un registre plus sombre, on peut se tirer en bas du pont.
«il vient de me dire que / quand je vais être grosse pis laitte je vas me tirer / en bas du pont !» (le Guide des bars et pubs de Saguenay, p. 11)
«Ils allaient pas arrêter d’en vendre parce / que ça mène des femmes à se tirer en bas / des ponts» (Lysis, p. 33).
Qui se jette en bas du pont cherche donc la mort volontaire.
P.-S.—Se tirer (une balle) a le même sens.
P.-P.-S.—Il est aussi possible de se crisser en bas du pont.
P.-P.-P.-S.—L’Oreille tendue a présenté le Guide des bars et pubs de Saguenay le 16 mai 2016.
Références
Arsenault, Mathieu, le Guide des bars et pubs de Saguenay. Essai • Poèmes, Montréal, Le Quartanier, «série QR», 97, 2016, 51 p.
Britt, Fanny et Alexia Bürger, Lysis, Montréal, Atelier 10, coll. «Pièces», 22, 2020, 141 p.
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