«Blake achète en liquide et à un inconnu un ordinateur portable d’occasion […]» (p. 16).
«Blake boit donc son café, sans sucre ni inquiétude» (p. 24).
«Oui, mon frangin, oui, tu vas vomir tes tripes, te vider par tous les bouts, tu vas perdre tes cheveux, et tes sourcils, et vingt kilos aussi, et après quoi ?» (p. 45)
«Ni le Nigeria ni l’alcool ne lui réussissent» (p. 85).
«Malgré tout, en valsant avec elle, en chassant loin le sang et la poudre et le désert, il crachait à la gueule de tous les démons de l’enfer» (p. 189-190).
«[…] la quasi-totalité de l’espèce va mourir de chaud et de stupidité dans à peine cinquante ans simulés» (p. 198).
Hervé Le Tellier, l’Anomalie. Roman, Paris, Gallimard, 2020, 327 p.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
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«Dans leurs échanges, malgré ce qui les sépare – trente-trois ans, deux milliards de dollars en stock-options et un dentier étincelant –, tous deux abusent des prénoms, et cela colore leur conversation d’une touche raffinée d’hypocrisie vénéneuse.»
«Le grand blond ouvre la chemise et de larges yeux étonnés.»
«Adrian roule loin du sexe avec Meredith et vers l’inconnu.» [?]
(édition numérique)