«Ramener la Petite à la maison, la sortir du déshonneur et de la prison» (p. 47).
«J’habite la fièvre et la démence, comme mon pays natal» (p. 115).
«Je voudrais effacer de toi, à jamais, ce temps où je n’existe pas, ce monde fermé de garçons, de messes et de latin» (p. 150).
«Sacrifiant sa longue chevelure noire et ce vague pressentiment d’humaine douceur dans son cœur enfantin» (p. 170).
«Qu’Antoine demeure à jamais enfoui, inerte, cuvant son vin et son affront, dans son manoir de Kamouraska» (p. 183).
«Victoire Dufour déploie un tablier, de plus en plus vaste et bleu» (p. 218).
Anne Hébert, Kamouraska. Roman, Paris, Seuil, 1973, 249 p. Édition originale : 1970.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
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