«Il lui arrivait d’oublier son âge et de se cuiter comme un jeune homme. C’était des soûleries qui duraient des jours et des nuits et se terminaient dans le délire et les souillures. Ce qui l’a conduit un jour au coma, à l’hôpital et à une travailleuse sociale» (p. 27).
«Nous l’avons laissée à la contemplation du silence de sa chambre et nous sommes descendus dans la grande salle où nous attendaient un bon joint et une bonne discussion, du moins le croyais-je, car en plus du cas de la tante à régler, je n’avais encore rien dit à Bruno au sujet de la photographe et je voulais aussi lui parler de Darling, ma chienne» (p. 62).
«La photographe était arrivée en fin d’après-midi avec un repas de restaurant pour chacun. Frites, salade, poulet rôti, et cette histoire d’amour qui, maintenant que Marie-Desneige avait déclaré Ted incapable d’aimer, allait dans tous les sens» (p. 142).
«Plus élégante et plus fantasque que jamais, Angie portait une robe de soie noire qui absorbait toute la lumière et l’attention des gens» (p. 149).
«Elle retourna au camp à l’aveugle, marchant à tâtons dans l’obscurité et la lourdeur de ses pensées» (p. 163).
Jocelyne Saucier, Il pleuvait des oiseaux. Roman, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Romanichels», 2011, 179 p.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
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