Jérôme 50 est chanteur et linguiste. Il vient de lancer l’album Anarcolique, sur lequel on trouve une (bien puérile) «Ode à l’Église». Cette chanson est un chapelet — c’est le cas de dire — de sacres et d’injures du Québec, largement inspirés du vocabulaire liturgique.
L’Oreille tendue avait déjà repéré, pour sa rubique «Jurons», presque tout ce que chante Jérôme 50 : «(saint) ciboire», «sacrament», «câlisse», «crisse», «tabarnak», «enfant d’chienne», «bout d’viarge», «(saint) baptême», «sacrifice», «simonaque», «esti»
Il ne lui manque que «doux Jésus» et «pisse bénite». Elle devrait s’en remettre.
P.-S.—Signalons encore la présence de «marde», y compris dans sa variante «marde de pape», de «fourrer», de «faique» et de «twits».
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