Certains ont le mais sexiste, par exemple au XVIIIe siècle : «Mais, mais….. oh ! voilà le mais éternel des jolies femmes, & des Auteurs» (la Manie des arts, p. 43-44); «Mon Frere est comme les femmes, il a toujours en réserve un perfide mais» (la Cinquantaine dramatique, p. 24).
En revanche, d’autres ont le génie du mais.
C’est le cas de P. Landry.
Ou de Daniel Grenier : «On leur avait fait comprendre que ce niveau de français était excellent mais inacceptable et que des cours offerts par le ministère de l’Immigration étaient souhaitables mais obligatoires» (Malgré tout on rit à Saint-Henri, p. 113).
[Complément du 23 juin 2016]
L’Oreille tendue a consacré un court article à la Cinquantaine dramatique dans le dossier «Enquête sur les voltairiens et les anti-voltairiens (XI). Coordonnée par Gérard Gengembre» des Cahiers Voltaire, 11, 2012, p. 217-220.
Références
Grenier, Daniel, Malgré tout on rit à Saint-Henri. Nouvelles, Montréal, Le Quartanier, coll. «Polygraphe», 07, 2012, 253 p.
La Cinquantaine dramatique de M. de Voltaire, suivie de l’Inauguration de sa statue, intermède en un Acte, orné de Chants & de Danses, par l’Auteur du Poeme du Luxe, Aux Fossez; et se trouve à Paris, Chez Durand, Libraire, rue Galande, Despilly, Libraire, rue S. Jacques, 1774, 68 p. Texte d’Alexandre-Jacques Du Coudray.
Rochon de Chabannes, la Manie des arts, ou la Matinée à la mode, comédie en un acte et en prose, Paris, Sebastien Jorry, 1763, 66 p.
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