Les deux portraits atomiques du jour

Daniel Grenier, Malgré tout on rit à Saint-Henri, 2012, couverture

I.

«Il était si puissant, dans tout son crâne extrêmement bien défini, que certains atomes importants semblaient s’écarter de son chemin quand il passait.»

Daniel Grenier, Malgré tout on rit à Saint-Henri. Nouvelles, Montréal, Le Quartanier, coll. «Polygraphe», 07, 2012, 253 p., p. 133.

II.

«C’est un peu lourd mais ça marche bien. C’est une chose magnétique, si tu veux. Magnétique, a répété Charles dans un atome de sourire, expirant un autre atome d’air par le nez, secouant la tête en haussant une épaule et détournant les yeux — ces cinq motions en une seconde, et Anthime s’est encore senti humilié.»

Jean Echenoz, 14. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 2012, 123 p., p. 13-14.

[Complément du 3 décembre 2014]

P.-S.—L’Oreille tendue a présenté ce texte le 3 décembre 2014.

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