Un centenaire inutile

Patricia Pitcher, Artistes, artisans et technocrates dans nos organisations, 1994, couverture

Soit les deux phrases suivantes.

«Jamais, pas même dans cent ans» (Artistes, artisans et technocrates dans nos organisations).

«Jamais dans cent ans !» (Sauvetage en forêt, p. 23)

Dans cent ans ? Au Québec, la durée de l’impossibilité.

 

[Complément du 1er décembre 2021]

«Cent ans» a au moins 68 ans :

— Alors, vous avez dû en voir des choses depuis ce temps ? Dans un endroit comme celui-là, vous ne devez pas vous ennuyer.
— Jamais dans cent ans. On a des bons «shows» des fois (Meurtre au Forum, 1953, p. 23).

 

Références

MacGregor, Roy, Sauvetage en forêt, Montréal, Boréal, coll. «Carcajous», 16, 2012, 164 p. Traduction de Marie-Josée Brière. Édition originale : 2003.

Pitcher, Patricia, Artistes, artisans et technocrates dans nos organisations. Rêves, réalités et illusions du leadership, Montréal, Québec/Amérique, coll. «Presses HEC», 1994, 261 p. Ill. Traduction de Jean-Pierre Fournier. Préface de Henry Mintzberg.

Verchères, Paul [pseudonyme d’Alexandre Huot ?], Meurtre au hockey, Montréal, Éditions Police journal, coll. «Les exploits policiers du Domino Noir», 300, [1953], 32 p.

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

4 réponses sur “Un centenaire inutile”

      1. Bonjour,
        Pourriez-vous me dire s’il vous plaît, si l’expression « Jamais en/dans cent ans » est correcte en français? Personnellement, je dirais plutôt « Jamais de la vie ». Toutefois, si ce terme est correct, je ne le changerai pas dans le texte que je suis en train de réviser.

        1. L’expression est courante au Québec dans un registre familier. Si le texte que vous révisez est destiné à un public qui n’est pas que québécois ou que son registre est soutenu, l’Oreille tendue aurait tendance à vous conseiller la plus grande prudence dans l’utilisation de cette expression.

Laissez un commentaire svp