«Que (de plus) les médecins militaires n’auraient besoin que d’un seul coup d’œil négligemment lancé sur la prétendue contusion pour deviner jusque dans ses moindres détails le stupide complot qui l’avait perpétrée et que, par suite, partirait nonobstant le nommé Karapete, avec son bras dans le plâtre et soixante jours de cachot en guise de prime et que nous, ses malheureux complices, on aurait les gendarmes à nos trousses jusqu’à la onzième génération» (p. 53).
«L’apparaissait donc qu’au petit matin dudit jour, le Karazozo, qu’effrayait peut-être la perspective de s’envoyer au tapis sans savoir ce qui se passerait ensuite, avait décidé dans sa petite tête qu’au lieu de s’aller coucher stricto sensu, il irait chasser les vapeurs alcooliques et les papillons de nuit en faisant quelque footing dans le bois tout proche» (p. 101).
P.-S. — Karapete et Karazozo ne font, bien sûr, qu’un.
Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Paris, Gallimard, coll. «Folio», 1413, 1982, 118 p. Édition originale : 1966.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
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et celui-ci :
Puis ils étaient allés dans un café lugubre, et ils avaient demandé au garçon, lequel avait un crâne ovoïde, un teint verdâtre et un tablier tirant sur le mauve qu’on se serait cru dans un film de Vincente Minelli. C’est à la page 89, dans Folio, Gallitruc, ISBN 2-07-037413-0.
Para servir.
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