Que faire de ses gants au hockey ?

Nick Downes, «Chistmas At The Ice Rink», The New Yorker, 16 décembre 2019, détail

Pour des raisons que l’Oreille tendue ne comprenait pas en 2014 et qu’elle ne comprend toujours pas, il est permis, voire encouragé, de de se battre au hockey. Cela touche les hercules de foire, mais pas seulement.

Comment cela se passe-t-il ?

Souvent, avant de passer à l’acte, les belligérants s’invitent à valser. Ils se débarrassent alors de leurs gants.

On entend alors les expressions laisser tomber les gants, jeter les gants ou encore, dans la langue de Dave «The Hammer» Schultz, dropper les gants, d’où, plus virilement, les dropper.

Exemple : «Jeudi soir dernier, Nick Foligno, en les droppant devant Corey Perry, a fait un fou de lui.»

P.-S.—On peut aussi dropper la rondelle. C’est autre chose.

P.-P.-S.—Oui, c’est de la langue de puck.

 

Illustration : Nick Downes, «Chistmas At The Ice Rink», The New Yorker, 16 décembre 2019, détail

 

Références

Melançon, Benoît, Langue de puck. Abécédaire du hockey, Montréal, Del Busso éditeur, 2014, 128 p. Préface de Jean Dion. Illustrations de Julien Del Busso.

Melançon, Benoît, «Seize mesures pour réformer le hockey et sa culture», Nouveau projet, 05, printemps-été 2014, p. 133-137. https://doi.org/1866/28747

 

Langue de puck. Abécédaire du hockey (Del Busso éditeur, 2014), couverture

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