Planter est piner

Claude Raymond, Frenchie, 2022, couverture

Avant de devenir joueur de baseball professionnel, puis commentateur dans les médias, le Québécois Claude Raymond, «vers 10 ou 12 ans», a été «planteur au bowling».

Le boulot du planteur consistait à replacer manuellement les quilles après chaque carreau. Les salons de quilles engageaient souvent des jeunes parce qu’il fallait être agile : sauter dans le puits, replacer les quilles puis sortir rapidement du puits avant que la prochaine boule soit lancée (chapitre «Le petit joueur de balle de Saint-Jean», Frenchie).

Dans sa jeunesse — c’était il y a plusieurs lustres —, l’Oreille tendue a aussi croisé des pineurs. Ils ne faisaient pas autre chose que Claude Raymond.

P.-S.—On ne confondra pas, bien sûr, le verbe piner avec le verbe piner.

 

Référence

Raymond, Claude, avec Marc Robitaille, Frenchie. L’histoire de Claude Raymond. Récit biographique, Montréal, Hurtubise, 2022. Ill. Préface d’Yvan Dubois. Édition numérique.

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