Soit la phrase suivante, tirée du roman La soif que j’ai (2024) : «Accouche, qu’on le baptise» (p. 125).
Dans le français populaire du Québec, cette expression marque l’impatience : quelqu’un prend trop de temps pour arriver à l’essentiel; cette personne devrait se dépêcher.
À votre service.
P.-S.—À vue d’Oreille, la forme «Accouche, qu’on baptise» (sans «le») paraît plus courante, voire, plus sobrement encore, «Accouche».
Référence
Dufour-Labbé, Marc-André, La soif que j’ai. Roman, Montréal, Le Cheval d’août, 2024, 139 p.
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