Dans une formation, il y a deux gardiens, des défenseurs et des attaquants (ailier droit, centre, ailier gauche).
Les attaquants — les avants — sont regroupés en trios, au nombre de quatre. Vaut mieux jouer sur le premier — celui des compteurs — que sur le quatrième — celui des plombiers, voire pire.
Richard, Boum Boum et Béliveau
C’est le meilleur des trios
Avec Butch à leurs côtés
Les goals seront bien gardés
(Denise Émond, «La chanson des étoiles du hockey», 1956)
On voit aussi ligne.
I change ses lignes trop souvent
(Jean Lapointe, «Scotty Blues», chanson, 1976)
Les arrières forment des duos ou des paires.
Dans un cas comme dans l’autre, l’instructeur est celui qui organise les combinaisons de joueurs à jeter ou à envoyer dans la mêlée.
Certains instructeurs y vont toujours des mêmes combinaisons. D’autres préfèrent jongler avec leurs trios (surtout) ou avec leurs effectifs.
Mais Max était sérieux. Il avait déjà jonglé avec ses trios et inscrit les nouvelles positions des joueurs sur une fiche (Dragons en danger, p. 90).
Tous les goûts sont dans la nature.
[Complément du 5 février 2014]
Les 57 textes du «Dictionnaire des séries» — repris et réorganisés —, auxquels s’ajoutent des inédits et quelques autres textes tirés de l’Oreille tendue, ont été rassemblés dans le livre Langue de puck. Abécédaire du hockey (Montréal, Del Busso éditeur, 2014, 128 p., illustrations de Julien Del Busso, préface de Jean Dion, 978-2-923792-42-2, 16,95 $).
En librairie le 5 mars 2014.
Référence
MacGregor, Roy, Dragons en danger, Montréal, Boréal, coll. «Carcajous», 14, 2010, 159 p. Traduction de Marie-Josée Brière. Édition originale : 2001.
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