Il y a jadis naguère, l’Oreille tendue causait imbibition.
L’excellente @revi_redac lui faisait alors remarquer qu’il manquait à son vocabulaire éthylique être feeling (avoir bu, le savoir, mais ne pas avoir, encore, à le regretter).
Cela est revenu à l’oreille de l’Oreille devant ce passage de la Canicule des pauvres de Jean-Simon DesRochers (2009) : «Une autre gorgée. Pas trop… juste assez pour être feeling… une dernière» (p. 245).
Rien ne se perd, rien ne se crée.
[Complément du 20 février 2014]
La cocaïne, dit-on, pourrait aussi rendre feeling. C’est du moins ce qu’affirme un personnage du roman les Déliaisons de Martin Robitaille devant la possibilité d’en prendre une ligne (2008) : «Oahhh !, juste une p’tite, pour être feeling» (p. 93).
Références
DesRochers, Jean-Simon, la Canicule des pauvres. Roman, Montréal, Les Herbes rouges, 2009, 671 p.
Robitaille, Martin, les Déliaisons. Roman, Montréal, Québec Amérique, coll. «Littérature d’Amérique», 2008, 240 p.
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