Les Québécois aiment le hockey. Lundi, ils sont invités à aller voter pour un nouveau gouvernement (très) provincial. Conséquence ?
Vincent Marissal, la Presse, 5 avril 2014, p. A3 : «Pardonnez le cliché saisonnier, mais une campagne électorale, c’est un peu comme les séries éliminatoires : on parle des stratégies, du jeu et des buts, mais on retient aussi les tapes sur la tronche et les coups bas.»
Michel David, le Devoir, 5-6 avril 2014, p. B3 : «Comme on le dit souvent du hockey, une campagne électorale est un “jeu d’erreurs”.»
David Desjardins, le Devoir, 5-6 avril 2014, p. B5 : «La joute politique est un peu comme les bagarres au hockey. T’as beau les considérer comme une aberration, tu lèves la tête avec intérêt quand les gants tombent.»
Dites : vous ne pourriez pas laisser le sport tranquille ? Il ne vous a rien fait.
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Le message n’a pas été entendu. Ça se poursuit ce matin, sous le titre « Jeu de puissance » :
« Quand l’adversaire écope d’une pénalité au hockey, les entraîneurs mettent leurs cinq meilleurs joueurs sur la glace. Pour les chefs des trois principaux partis, voici ce que cela donnerait, les gros canons des gouvernements Marois, Couillard et Legault. » (Denis Lessard, La Presse, 6 avril 2014 [En ligne])