Soit la déclaration suivante, de Denis Coderre, l’omnimaire de Montréal, s’agissant du retour à Montréal d’une équipe professionnelle de baseball :
Est-ce que j’ai un site en tête ? Oui. Est-ce que j’ai un plan en tête ? Oui. Mais on n’est pas rendus là. Il ne faut pas partir en peur, il faut y aller étape par étape (la Presse+, 1er avril 2017).
Et ce passage de Document 1 de François Blais (2012) :
Et quand je disais qu’il nous en coûterait deux cent cinquante dollars par jour (hébergement inclus) pour subsister, je calculais trois repas par jour au restaurant, mais je me rends compte que je partais en peur (p. 146).
Partir en peur ? Non pas voyager, mais «S’effrayer, s’affoler, s’emballer», dixit Usito, le dictionnaire numérique.
Restons chez nous. C’est plus prudent.
Référence
Blais, François, Document 1. Roman, Québec, L’instant même, 2012, 179 p.
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