Dans certains cas — histoire de suivre la mère de l’Oreille tendue —, il faudrait distinguer le fou du fin : «Pas assez fous pour mettre le feu, mais pas assez fins pour l’éteindre !»
Dans d’autres, on peut les prendre ensemble, car l’important est la masse qu’ils désignent : «Ça, ça tombe bien parce que moi, des opinions, j’en ai pour les fins et pour les fous», affirme le personnage éponyme du roman Iphigénie en Haute-Ville de François Blais (2006, p. 89).
La Base de données lexicographiques panfrancophone, à «fins», explique l’expression «il y en a pour les fins pis pour les fous» : «Il y en a en grande quantité, en abondance.»
C’est comme ça.
Référence
Blais, François, Iphigénie en Haute-Ville. Roman à l’eau de rose, Québec, L’instant même, 2006, 200 p.
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.