Au cours d’aventures antérieures, nous avons croisé deux pipes linguisticoquébécoises : mettre ça dans sa pipe et tirer la pipe.
Ajoutons aujourd’hui conter de(s) pipes.
Exemples romanesques :
«On va pas se conter de pipes : l’élite de la société, dans la tranche d’âge des dix-huit à vingt-cinq ans, ça se compte pas par centaines; il doit nécessairement y avoir de l’ivraie, ici» (Royal, p. 3).
«J’haïssais d’une haine pure leur amour des coups pendables — cacher les outils, changer les vêtements de rechange de casier, conter des pipes aux filles […]» (Ouvrir son cœur, p. 281-282).
Conter des pipes : raconter des histoires, des bobards.
À votre service.
Références
Baril Guérard, Jean-Philippe, Royal. Roman, Montréal, Éditions de Ta Mère, 2018 (2016), 287 p.
Morin, Alexie, Ouvrir son cœur. Roman, Montréal, Le Quartanier, coll. «Écho», 29, 2020 (2018), 343 p.
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