Soit les phrases suivantes, tirées du début du roman C’est ton carnage, Simone (2024) :
Je pense que je suis terrorisée, mon amour. D’un coup c’est moi. D’un coup je suis damnée. D’un coup la violence me suit comme un mauvais karma, pour me punir (p. 9-10).
Qu’est-ce que ce d’un coup en anaphore ? On pourrait remplacer cette tournure du français populaire québécois par et si, suivi de l’imparfait.
Je pense que je suis terrorisée, mon amour. Et si c’était moi. Et si j’étais damnée. Et si la violence me suivait comme un mauvais karma, pour me punir
À votre service.
P.-S.—On pourra aussi tomber sur d’un coup que.
Référence
Rolland, Chloë, C’est ton carnage, Simone. Roman, Montréal, Del Busso éditeur, 2024, 181 p.
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Ou, sous sa forme, longue, « Tout d’un coup que ».