L’Oreille tendue ne l’avait jamais noté : il y a (au moins) deux sortes de bullshit.
Il y a la québécoise : la bullshit, toujours au féminin, affectueusement appelée bull («C’est de la bull»).
Il y a la française, au masculin — parfois ? toujours ? : le bullshit. C’est du moins ce que laissent croire les trois exemples suivants (et récents).
Universitaires de toutes disciplines, unissons-nous contre le bullshit en roue libre du @LePoint !!
— Arthur Michaut ???? (@a_michaut) August 10, 2017
https://twitter.com/OClairouin/status/892991721021296643
Wikipédia définit «le bullshit» (au masculin, donc) ici.
P.-S.—Bullshit a évidemment donné le verbe bullshiter, que l’on trouve, par exemple, dans la Nuit des morts-vivants de François Blais (2011) : «plutôt que de la bullshiter j’essayai de lui changer les idées» (p. 100).
Référence
Blais, François, la Nuit des morts-vivants. Roman, Québec, L’instant même, 2011, 171 p.
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Merci pour cette – nouvelle – attestation de la différence de genre des anglicismes au Québec et en Europe francophone.