(suite de l’entrée d’hier)
Vendredi, le 5 avril, spectacle solo, Céline. Derniers entretiens, au Théâtre de poche Montparnasse, avec Stanislas de la Tousche. Fragment d’autoportrait à retenir : Qu’est-ce qu’un styliste ? Un «branleur de virgules».
Le lendemain, au café, lecture du premier tome de l’Histoire de la littérature récente (2016) d’Olivier Cadiot. Ceci, p. 41 de l’édition de poche de 2017, dans un passage sarcastique : «Céline, attaque-t-il avec une voix de basse, pas le marchand de chaussures, non, notre admirable styliste !»
On n’aime pas les doubles consonnes sur les trottoirs parisiens.
(Encore une fois, il aurait fallu écouter Martine Sonnet.)
D'abord les consonnes doubles pic.twitter.com/lA4NTnFqRF
— Martine Sonnet (@msonnet) August 12, 2015
Heureusement, il y a de la Pelforth brune au Café de la Comédie. L’Oreille va-t-elle devoir changer ses habitudes ?
Si elle était au Café de la Comédie, c’était pour attendre le début du spectacle les Damnés à la Comédie-Française. (Compte rendu du spectacle à venir.)
À la table derrière elle : «Du coup, c’est, voilà.» Adaptation proposée par @machinaecrire :
Il y a une station de tramway Ella-Fitzgerald à Paris depuis 2012. Ce n’est que justice : «I love Paris / Why oh why / Do I love Paris ? / Because my love is near.»
À votre service.
Georges Simenon est mort en 1989. Pour marquer ce trentième anniversaire, les bibliothèques de la Ville de Paris organisent toutes sortes d’activités. Dans le Marais, l’Oreille a ainsi pu voir une jolie petite exposition consacrée à un seul texte de Simenon. Description officielle :
Dans le roman Maigret s’amuse, publié en 1957, le commissaire et sa femme décident de prendre des vacances, tout en restant secrètement à Paris pour profiter de la ville, désertée au mois d’août. Ils se promènent dans les rues de Paris, vont au restaurant et au cinéma, s’attablent aux terrasses des cafés.
Guidée par des citations du roman de Simenon, l’exposition illustre les lieux qu’ils fréquentent de photographies d’époque et de documents divers provenant des collections de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Ceux-ci nous restituent l’atmosphère particulière de ce roman malicieux, où Maigret se fait piéton de Paris, suivant incognito une enquête criminelle.
Ça se visite en quinze minutes, avec plaisir.
Fin de séjour. Au revoir à vous aussi.
Que lire, sans lire, pendant un vol entre Paris et Montréal ? Pourquoi pas la version audio de Madame Bovary ?
On n’arrête pas le progrès.
Référence
Cadiot, Olivier, Histoire de la littérature récente. Tome 1, Paris, P.O.L, coll. «Folio», 6371, 2017, 146 p. Édition originale : 2016.
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.
Une réponse sur “Paris, op. 2”