Soit ce passage, d’une critique gastronomique du Devoir :
«Si vous vous laissez entraîner et cédez aux multiples tentations mises en avant par la maison […], vous y laisserez un avant-bras.
Si votre épouse tombe sous le charme ravageur de M. Lighter et succombe à son élégance féline lorsqu’il traverse la salle pour s’enquérir de votre bien-être, ce sera le bras au complet» (13 septembre 2013, p. B7).
Soit celui-ci, d’une chronique automobile de la Presse :
«La Volks qui brûle 1l / 100km coûte un bras» (9 septembre 2013, cahier Auto, p. 4).
Soit, enfin, celui-ci, d’un roman :
«Ça coûte un bras, ta bébelle» (Attaquant de puissance, p. 11).
Un bras, donc : ce qui est très cher.
P.-S. — Il n’est pas interdit d’associer cette expression et les bandits manchots.
[Complément du 5 octobre 2016]
L’abonnement à (au ?) Gnou, une revue québéco-belge aujourd’hui disparue, pouvait coûter cher.
Référence
Hotte, Sylvain, Attaquant de puissance, Montréal, Les Intouchables, coll. «Aréna», 2, 2010, 219 p.
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Que dire alors d’une chose qui coûte « un bras pis une jambe »? La référence au bandit manchot est plus douteuse… Trafic d’organes, alors?