Les fidèles bénéficiaires de l’Oreille tendue savent qu’elle a récemment fait une acquisition sylvicole. Un de ses collègues — et néanmoins ami — lui a offert la pièce qui manquait à sa garde-robe : une casquette aux couleurs de sa tchén’ssâ.
Sur Twitter, la réaction de @rafov74 à l’annonce de ce cadeau vestimentaire comportait un passage d’une chanson :
J’pense que chu rendu là
Un p’tit r’tour à’ terre ben gawa
Avec un bon vieux tracteur à battre
Pis ben d’la réguine 4×4
Me semble donc qu’ça s’rait débile
J’aiguiserais enfin ma Stihl
Pour faire mon propre bois
Parc’ que chu plus Stihl qu’Husqvarna
On aura (évidemment) reconnu la chanson «Me d’mandait ma blonde», du Québec Redneck Bluegrass Project.
Ne voulant pas être en reste, l’Oreille lui a répondu avec une citation romanesque :
Je me suis assis sur un tréteau de bois pendant que Michel rangeait quelques outils. J’ai, évidemment, remarqué la nouvelle Miss Octobre du calendrier Stihl : une fille en maillot de bain rose tenant une grosse scie à chaîne, à cheval sur un tronc d’arbre (Léthargie, p. 44).
On n’arrête pas l’érudition.
P.-S.—En effet : ce n’est pas la première fois que l’Oreille cite ces phrases de Sylvain Hotte.
Référence
Hotte, Sylvain, Panache. 1. Léthargie, Montréal, Les Intouchables, coll. «Aréna», 1, 2009, 230 p.
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