Dans le recueil Poèmes de cirque et circonstance de François Hébert (p. 58-59), les poèmes «Contre Verlaine» et «Pour Verlaine» se font face. Parmi les arguments du premier, ceci : «le trope trop au trot comment dirais-je / le trope pas rapport».
Pas rapport ? À quoi ? À qui ?
L’expression vient de la langue des jeunes, pour lesquels ne pas avoir rapport est le signe absolu que l’on n’est pas, que l’on n’est plus, en phase. (Souvent, on se contente de pas rap’, comme dans T’as pas rap’.)
Le poète, lui, en fait du rap.
Référence
Hébert, François, Poèmes de cirque et circonstance, Montréal, L’Hexagone, coll. «L’appel des mots», 2009, 89 p.
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.
5 réflexions au sujet de “Le rap du pas rap’”