«Son futur valet avait lu Aristote à l’occasion d’études qui s’étaient révélées décevantes pour son avenir autant que pour sa famille» (p. 41).
«Ainsi que Pline le Jeune l’avait écrit en son temps et en latin : “Étudier son ennemi, c’est se connaître soi-même”» (p. 46).
«Il décida de suivre le cortège sur les traces de soufre et de bêtise laissées par le démon» (p. 81).
«le naïf Cherrier n’avait pas encore fait connaissance avec les ressources d’un esprit nourri de lentilles et de philosophie» (p. 91).
«Il avait perdu un matelas, son appétit, l’exclusivité de son protecteur, sa chute n’aurait plus de fin» (p. 242-243).
«La vie le quittait en même temps que son oiseau» (p. 278).
Frédéric Lenormand, Le diable s’habille en Voltaire, Paris, Éditions du Masque, coll. «Suspense historique», 39, 2014, 315 p.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
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J’adore les zeugmes, surtout ceux qui sont frais du jour. 🙂
Et un de mes zeugmes préférés a été fomenté, si je ne m’abuse, par Valérie Mréjen, écrivant :
« Un charretier, c’est quelqu’un qui pousse une charrette, et des jurons. »
Je découvre ce blog et j’AIME !!