En 2001, Shaka les chantait :
Méchants pétards, méchants pétards, méchants pétards
Méchants pétards, méchants pétards, méchants pétards
En 1972, Trevanian parlait de «beau pétard» (p. 11).
Dans les deux cas, il s’agissait de louanger la plastique de personnes du sexe.
L’expression est plus ancienne encore. On la trouve en 1953 chez Paul Verchères :
Le grand vieux se pencha vers son compagnon et lui dit assez haut, pour que les filles l’entendent :
— Deux beaux pétards, hein Aristide (p. 25).
Ce sera tout pour l’instant.
P.S.—Il a été question du contact des langues chez Trevanian ici et de la langue de puck chez Verchères là.
[Complément du 6 décembre 2021]
«Les deux pétards» de Richard Desjardins (l’Existoire, 2012) sont une «déesse» et un «loup alpha en cuir d’agneau». On les retrouvera morts dans une chambre d’hôtel :
Le coroner lit le verdict
Ça s’est passé vers les minuit
Je suis formel catégorique
Nos beaux pétards
Sont morts d’ennui
Références
Desjardins, Richard, «Les deux pétards», l’Existoire, disque audionumérique, étiquette Foukinic, 2012, 5 minutes 1 seconde.
Shaka, «Méchants pétards», disque audionumérique, étiquette Guy Cloutier Communications, PGC-CD-132 DJ, 2001, 3 minutes 1 seconde.
Trevanian, The Main, New York, Harcourt Brace Jovanovitch, 1972. Réédition : New York, Jove, 1977, 332 p.
Verchères, Paul [pseudonyme d’Alexandre Huot ?], Meurtre au hockey, Montréal, Éditions Police journal, coll. «Les exploits policiers du Domino Noir», 300, [1953], 32 p.
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